L’attention de l’audience ne peut pas toujours être retenue longtemps sans actions inhabituelles et performances hors commun. Afin de rendre des images plus bouleversantes, vives et mémorables, des scénaristes et des réalisateurs des films utilisent des effets spéciaux.
Les effets spéciaux permettent de transmettre au spectateur un phénomène passionnant et inhabituel qui ne peut exister que dans l’imagination du réalisateur ou du créateur de l’image.
Il faut parfois jusqu’à plusieurs mois de montage pour travailler une sequence de 10 à 30 secondes, mais le résultat vaut le ravissement et la reconnaissance du public. Nous vous proposons d’apprendre quelques détails sur l’histoire du développement des effets spéciaux et de voir les réalisations les plus marquantes.
Les maquettes
L’une des premières tentatives d’ajouter du « zeste » au cadre était l’utilisation des maquettes. Les constructions des objets servaient à montrer une action d’un angle différent et impressionner le public. Généralement, cela augmentait visuellement l’échelle des actions en cours. Par exemple, le court métrage « Le Voyage dans la Lune » de Georges Méliès : un vaisseau spatial atterrit sur la lune, les gens sortent. En réalité, le prototype du vaisseau volant était un modèle d’une boîte de conserves, mais le spectacle semble assez naturel pour l’époque.
Ou bien la célèbre sequence du « Safety last » un film américain muet, réalisé par Fred C. Newmeyer et Sam Taylor, sorti en 1923 (Monte là-dessus !) dans laquelle l’héros est suspendu aux aiguilles de l’horloge d’un immeuble, au-dessus du vide. La séquence de l’escalade du bâtiment de 10 étages est réalisée à l’aide d’un décor qui a été construit directement sur le toit plat de l’immeuble. La caméra filme uniquement la construction (le dernier étage et l’horloge) avec le comédien et le paysage de la rue que l’on pouvait apercevoir tout naturellement en perspective du haut de cet immeuble.
Au cours des années suivantes, cet effet de réduction des effectifs pour les tournages à grande échelle a été développé et amélioré dans The Dark Knight, démontrant les capacités de la Batmobile, ou à la fin d’Inception (2011) avec Leonardo DiCaprio, où l’action se déroulait dans une forteresse. .
Le remplacement de l’arrière-plan
Il s’agit d’un prototype de remplacement de l’arrière-plan moderne (incrustation chromatique). À l’époque, l’effet n’était pas réalisé sur l’ordinateur mais en direct, par une construction d’énormes images avec des objets nécessaires. Il peut s’agir de châteaux, d’animaux, ou des paysages. L’essentiel c’est d’avoir le sujet apparaitre harmonieusement dans le cadre, de le rendre le plus naturel que possible. Pour ce faire, il fallait jouer avec l’éclairage et l’éloignement des personnages par rapport à l’arrière-plan.
Parfois, l’image était ajoutée sur le verre devant la caméra, ce qui modifiait une partie de l’espace sur le côté. Des exemples d’ajout d’un arrière-plan dans les premiers films sont « Modern Times » (1936), où le héros en patins à roulettes se rend jusqu’au bord du magasin (l’image de la cage d’escalier est superposée sur le verre).
La duplication
Trouver un sosie ou filmer une personne jouant plusieurs rôles, puis assembler le matériel. C’est un autre secret de la façon dont les effets spéciaux sont réalisés dans les films. Un exemple frappant est le film The Parent Trap (1998). Difficile à croire, mais Lindsay Lohan joue le rôle des deux jumelles à la fois, Hallie Parker et Annie James.
Le dessin
Les effets spéciaux dans les films ont progressivement commencé à se lier avec des dessins animés grâce à des illustrations en deux dimensions, puis en trois dimensions. L’une des premières œuvres à succès est « Qui veut la peau de Roger Rabbit » (Who Framed Roger Rabbit), sorti en 1988. Les personnages de dessins animés se sont « échappés » dans le monde réel où des gens reels interagissent avec eux.
Ensuite, on aperçoit le début d’ère des illustrations entièrement en trois dimensions avec un design 3D (Toy Story, Shrek, etc.).
Aujourd’hui
Aujourd’hui il est compliqué de trouver un film sans effets spéciaux. Ils sont de plus en plus technologiques, complexes et captivants.
Dans Matrix, l’épisode où l’acteur « tombe » pendant le mouvement de la balle et où la caméra parvient à faire un tour complet autour de lui, c’est l’œuvre de plusieurs dizaines de caméras, dont une seule image a été prise et connectée à une bande .
Les personnages de Avatar (2009) ont été crées grâce à la performance capture – une technique vidéographique qui permet d’enregistrer les déplacements d’un être vivant ou d’un objet dans l’espace, et de les restituer sur un ordinateur afin de réaliser des images de synthèse ou des effets spéciaux.
Les acteurs sont couverts de capteurs placés sur des combinaisons moulantes et sur leurs visages filmés par des caméras à quelques centimètres de leur tête.
Cela permet ensuite, lors de la post-production, d’animer les personnages d’images de synthèse avec une grande fidélité par rapport aux mouvements et aux expressions du visage des acteurs.
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